top of page

L’exécuteur testamentaire et l’avocat : les gardiens de vos dernières volontés

Conformément à l’article 1025 du Code civil : « Le testateur peut nommer un ou plusieurs exécuteurs testamentaires pour veiller ou procéder à l’exécution de ses volontés ». Le testateur peut choisir librement l’exécuteur testamentaire. Un héritier, un ami ou un professionnel peut être désigné par lui dans le testament ou dans un acte séparé, comme un acte d’avocat, qui doit être daté et signé par le testateur. Ainsi, l’exécuteur testamentaire est chargé de mettre en œuvre les volontés exprimées dans un testament après le décès du testateur.

Choisir un exécuteur testamentaire compétent est une étape importante pour assurer une planification successorale efficace. La désignation d’un exécuteur testamentaire peut au même titre s’avérer nécessaire lorsque le testateur nourrit une certaine défiance envers les héritiers. Il joue un rôle essentiel en veillant à ce que les dernières volontés du testateur soient respectées et mises en œuvre conformément aux instructions du testament.

En l’absence d’héritiers réservataires acceptant, le testateur peut habiliter l’exécuteur testamentaire à un certain nombre de choses. Il facilite le règlement des dettes et des charges, l’attribution ou le partage des biens subsistants entre les héritiers et les légataires, et gère les aspects administratifs liés à la succession, minimisant ainsi les conflits potentiels entre les héritiers. En nommant un exécuteur fiable et organisé, on s’assure que la succession se déroulera de manière fluide et en accord avec les souhaits du défunt.

Les missions de l’exécuteur testamentaire sont conservatoires en présence d’héritiers réservataires, ayant pour but la préservation du patrimoine du défunt. Conformément à l’article 1029 du Code civil, il peut faire procéder à l’inventaire de la succession après en avoir averti les héritiers. Il peut également vendre du mobilier à défaut de liquidités suffisantes pour acquitter les dettes urgentes de la succession.

L’ouverture du testament ouvre un délai de deux ans à l’exécuteur testamentaire pour exercer sa mission. A l’expiration de deux ans, ce délai prend fin mais le juge peut le prolonger s’il estime nécessaire.

Néanmoins, l’exécuteur testamentaire est obligé de rendre des comptes aux héritiers six mois après la fin de sa mission.

En ce qui concerne la rémunération de l’exécuteur testamentaire, il exerce généralement sa mission à titre gratuit. Cependant, les frais supportés par l’exécuteur testamentaire dans l’exercice de sa mission, comme par exemple les frais d’inventaire de la succession, sont à la charge des héritiers, qui doivent lui rembourser ces dépenses.

Le partage de la succession peut générer des conflits. Pour éviter les désaccords entre les héritiers, il est toujours utile de consulter aussi un avocat spécialisé en droit de la famille et droits des successions pour préparer sa succession ou celle d’un de vos parents. Ainsi, les souhaits des défunts seront respectés et les éventuels différends entre les héritiers évités.

Comments


Medias, presse
Articles récents
Archives
bottom of page