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Nouveau rebondissement dans la succession de Johnny Hallyday : le gel des royalties


Crédit Photo : Ludovic Marin

Nous le savons tous, les dernières volontés du rockeur étaient que l’ensemble de sa fortune soit regroupé dans un trust, JPS - pour Jean-Philippe Smet et basé en Californie, dont l’unique bénéficiaire est sa dernière épouse, Laeticia Hallyday. Ce testament rédigé aux Etats-Unis selon la loi californienne, est contesté depuis bientôt un an par les aînés des enfants du chanteur, David Hallyday et Laura Smet. Ces derniers réclamaient que 75% des royalties touchés pour chaque disque vendu soient bloqués, soit la somme qu'ils auraient dû percevoir dans le cadre de leur héritage.


Toutefois, mardi 18 décembre, les juges ont décidé que soient mis sous séquestre seulement 37,5% des revenus tirés ventes de l’album posthume de la star, détenus par Universal, Sony et Warner. Ce pourcentage correspond aux parts de David et Laura, soit 18,5% pour chacun. Cela dans l’objectif que ces fonds ne soient pas transférés dans le trust au profit de Laeticia Hallyday, car selon Me Pierre-Jean Douvier, l'un des avocats de David Hallyday, le transfert des actifs vers le trust, « c'est un aller simple et de façon irréversible ».


Le 22 janvier 2019, le sort de plusieurs biens ayant appartenus à Johnny Hallyday, comme ses motos Harley Davidson, ses voitures de luxe, mais surtout les redevances dues sur les ventes de l’album posthume, va être réglé par la justice californienne. Or, selon Me Carine Piccio, avocate de David Hallyday « si la justice californienne ordonne le 22 janvier le transfert des droits (…), les maisons de disques ne pourront plus retenir les redevances ».


L’étape suivante de ce dossier complexe devrait se jouer à Nanterre, où une audience est prévue le 22 mars pour décider de la compétence de la justice française pour trancher le litige de l'héritage Hallyday.


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